lundi 28 mai 2007
AVANT STEVE JOBS, IL Y AVAIT JACK TRAMIEL....
Il était une fois, aux Etats-Unis, une modeste entreprise de maintenance pour machines à écrire appellée COMMODORE. Son fondateur, Jack Tramiel, immigré de Tchécoslovaquie, s'oblige même à faire le taxi dans la zone du Bronx pour arrondir ses fins de mois. A la fin des années 50, il décide de faire construire ses machines au Canada et pense que les vendre lui-même sans passer par moultes intermédiaires peut lui faire gagner des benefices.
Bravo Jack, Commodore Internationale se met en route, une fabrique berlinoise de machines à ecrire rentre dans ces achats.
Commodore Internationale devient Commodore Business Machine en 62. Ca prospère gentiment mais Jack n'est pas vraiment le directeur. C. Powell Morgan, banquier, possède une grosse part de la marque. Manque de pot pour lui, il meurt d'une leucémie. Au tour de Irvin Gould de reprendre 70% de la boîte.
Le problème c'est qu'au Japon ce type de commerce est bien loin devant. Surtout dans le secteur des machines à calculer. Jack se met alors à faire aussi des machines à calculer Commodore. La différence c'est que pour la même technologie et le même benef, le Japon arrive à vendre moins cher. Jack comprend pas pourquoi, il décide alors de partir la-bas, histoire de savoir ce qu'il y a de plus. Et là il voit que ce pays fait son beurre en vendant des calculatrices electroniques de poche....
Sans plus attendre, il fabrique fissa ce genre de machine. Succès sans précédent pour la marque, leur calculatrice de poche, vendue 100$, cartonne. Texas Instruments, fournisseur des circuits intégrés de cette calculette, est loin d'être idiot. Il en profite pour mettre dans le commerce ses propres machines. Composants maison, forcément c'est moins cher que Commodore....
CALCULATRICE ELECTRONIQUE GL-979
Ben voilà, Jack a enrichie la boîte mais ses stocks sont remplis de calculette non vendues, ça craint. Seule solution : arrêter définitivement de compter sur les sous-traitants comme tiers de composants indispensables. Gould, le mécène, décide en 77 d'acheter une usine de fonderie, une autre de composants electroniques et enfin une usine d'écrans LCD. Voila, c'est bon, tout est à nous, on va pouvoir produire tranquille. Pour la petite histoire des rachats, MOS Technology, celle de la fonderie, aurait creée juste avant un processeur basé sur le 6800 de Motorola, le 6502. Son concepteur, Chuck Peddle, aurait parait-il conseillé à Jack d'arrêter les calculettes pour s'investir dans un marché prometteur, les micro-ordinateurs.Ben Jack il attend pas. Il construit son premier ordi : le Commodore PET.
COMMODORE PET
Ca commence doucement, et puis très vite ça devient grand, très grand. Gros coup de pub pour Commodore qui de fil en aiguille dégaine son nouveau joujou, le VIC-20. Il veut que cet ordi devienne le nouveau copain des familles. Le VIC-20 c'est génial, c'est pas cher et en plus ça se branche sur la télé ! Sauf que pour les passionnés d'informatique, c'est un peu leger...
COMMODORE VIC-20
L'ordi est pas cher mais tu fais pas grand chose avec 5Ko de mémoire.... Qu'à cela ne tienne. Tu veux du graphisme ? Tu veux du son ? Tu veux de la mémoire ? Allez, prends ça : le COMMODORE 64 est né.
COMMODORE 64
Inutile de préciser que le C64 est le premier succès à echelle mondiale de la marque. Ca vend par camions entiers. Et la saga continue de prosperer, l'AMSTRAD, lui aussi, sera un succès planétaire.
AMSTRAD CPC 464 ET CPC 6128
Problème : Macintosh est chaud bouillant... Pas de panique, Commodore prépare les ordis 16bits... Et qui dit 16 bits dit AMIGA. Et hop ! AMIGA est né. C'est avant tout le nom de la petite boîte que Commodore rachète, celle qui a crée la machine qui à l'époque était une révolution technologique. Multitâches, grosses mémoires, du son haute def, des couleurs par millions et des graphismes de haute voltiges.
COMMODORE AMIGA
Jack se tire de Commodore et la marque tente de périniser avec l'Amiga en sortant différents modèles.... mais tout se fait en retard et les PC phagocytent le marché... Commodore & Amiga passent de proprios en proprios... sans succès.
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2 commentaires:
Excellent article!
Merci je ne connaissais pas aussi bien l'histoire de commodore que celle de Apple et S. jobs...
Merci aussi pour m'avoir fait découvrir :
CAETANO VELOSO "LOCO POR VOCE"
Je ne connaissais pas ce morceau, c'est un pti bijoux!
Greg - myspace.com/mygreggy
du samples de c64 et voix fruity http://www.trackitdown.net/genre/techno/track/293563.html
On pourra être 2 à comprendre le morceau comme ça ^^
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